L'ultra marin 2024

L’ULTRA MARIN VERSION 2024
Il y a un an, nous terminions l’Ultra Marin 2023 avec plusieurs RLVistes et un week-end au top en
Bretagne. Une seule envie : y revenir pour terminer une distance inachevée ou se lancer un défi, faire
encore plus.
Chose faite, nous arrivons les premiers jeudi 27 juin à Vannes pour récupérer les dossards pour
s’élancer dès le vendredi midi sur la première course.
Marif et Nicole prennent le départ du 100 km qui au final en fait 108.7 vendredi à 12h20.
Un seul objectif : prendre du plaisir, ne pas se faire mal, mettre en pratique les conseils de Jean-Louis
, préparateur physique et mental des filles pour cette aventure. Dans leurs têtes résonne également
des mots de Jean-Dany, « petits pas, petits pas », de mots de Seb le Moing « tu fixes des paliers et te
projette vers le suivant », les encouragements des copines…
Elles partent ensemble et finissent par s’éloigner l’une de l’autre mais se retrouvent au ravito de
l’horreur, celui où un bénévole annonce que dans 15 minutes, les coureurs toujours présents dans la
salle seront éliminés. Une blague !!! Partant dans le dernier SAS avec 1H20 de décalage sur les élites,
la direction de course décide de ne pas décaler les barrières horaires pour autant. Elles se retrouvent
avec un handicap de ce même temps. Panique à bord. Les coureurs commencent à se rebiffer, la
marge de sécurité que nous avions fond en un fragment de seconde. Il reste 30 min d’avance à Nicole
et 14 minutes pour Marif. La course contre le chrono commence avec une pression qui n’aurait pas
du exister. Heureusement, un peu plus loin, le visage de nos suiveurs, Christian et Mélodie nous
remontent le moral, leurs encouragements nous poussent à nous battre, les coureurs sont tous
énervés. Nous ne lâchons rien, continuons, enfilons les kilomètres, les douleurs apparaissent mais le
mental est toujours là. Nous n’avons pas fait tout cela pour se faire éliminer par une organisation de
….. nous allons être plus forte que cela. La nuit commence à tomber, un bonheur de courir en voyant
les loupiotes des autres concurrents, une première pour nous, courir une nuit sans dormir. Au petit
matin, nous franchissons toutes les deux la ligne d’arrivée. Défi gagné, merci Jean-Louis d’avoir cru
en nous.

Vendredi 18H, s’élancent Seb, Chichi et Manu sur le 175 Km.
Seb qui était légèrement blessé et ne savait pas s’il allait pouvoir aller au bout s’est élancé têtu
comme un Breton. Il s’arrête au km 57 pour faire une pause et accompagner Laure qui allait courir de
nuit et prendre un relais. Il devait normalement s’arrêter après mais les sensations étaient bonnes, il
décide de continuer et termine sa course samedi soir.
Chichi et Manu s’élance également sur le même parcours. Ils profitent du beau paysage, la chaleur
présente le vendredi soir et le samedi après-midi, eh oui, en Bretagne il ne fait pas toujours moche, il
y a aussi du soleil de temps en temps qui fatigue les organismes. Chichi qui à plus d’expérience gère
mieux la course que Manu qui s’économise pour ne pas aller à la blessure éliminatoire, sa hantise. Il
termine en marchant pour aller au bout. Ils passeront tous la ligne d’arrivée avec beaucoup de
satisfaction.
Vendredi 18H45 : Le relais du 175 km avec Gaston, Laure, Gilou et Armel le joker de l’équipe en
remplacement de Christian qui était blessé.

Le premier relayeur se fait attendre sur le temps annoncé car il passe beaucoup de temps à
téléphoner aux membres de sa famille et à prendre un nombre indéfini de photos, vous devinez de
qui nos parlons !
Laure, la zenitude incarnée qui le matin de la course n’avait toujours pas regardé le matériel
obligatoire qu’il fallait dans son sac s’élance avec Seb pour la réconforter. Un relais 100 % by night,
de la caféine à fond pour la réveiller, il était 3h du matin tout de même.
Gilou prendra la suite de Laure. Avec l’expérience, rien ne pouvait l’arrêter sauf un problème
d’orientation. Ouf, il à super bien géré, enfilé les kilomètres les uns après les autres. Un très bon
relais.
Le dernier à s’élancer était le joker de l’équipe, Armel, avec pour mission achever le travail
commencé pour terminer tous les 4 mains dans la main sur la ligne d’arrivée. Sans prépa spécifique, il
s’élance et termine prudemment sous une chaleur encore très élevée.

Ce week-end, nous étions 9 coureurs mais aussi 5 suiveurs à qui nous devons beaucoup. Virginie et
Isabelle gèrent le suivi des 175 km en camion. Un bonheur et un confort pour les coureurs. Michel, le
papa de Laure gère Seb mais aussi l’ensemble des coureurs sur l’application. Il communiquait les
temps pour rassurer tout le monde. Christian et Mélodie suivent le 100 Km. Un grand merci à eux
car c’est épuisant physiquement et mentalement. Merci, merci, merci.
Jean-Louis nous retrouve pour le mojito du samedi soir et le premier débrief.
Ce week-end c’était aussi pour nous tous l’envie de porter un maillot pour faire voyager l’association
https://www.facebook.com/search/top?q=les%20bons%20tuyaux%20de%20thiago .
Passer la ligne d’arrivée avec le maillot de Thiago était important pour nous tous. Nous avons pu
échanger avec des personnes sur l’association. Il était présent dans nos têtes, il nous avait envoyé
son énergie avant le départ et nous devions finir pour que ce maillot passe la ligne.
Ce fut une très belle expérience humaine pour tous. Un week-end sportif et festif. Que du bonheur !